La LAURéATE 2024
Léonor de Récondo reçoit le prix Aznavour 2024 pour son roman «Le Grand Feu» aux éditions Grasset
La lauréate du prix Aznavour des Mots d’Amour 2024 a été désignée ce mercredi 22 mai à l’Hôtel Particulier Montmartre, entourée des membres du jury et 200 convives réunis dans un moment musical et chaleureux, le jour du Centenaire de Charles Aznavour.
Pour cette seconde édition, l’auteure Léonor de Récondo reçoit le prix Aznavour 2024 pour son roman «Le Grand Feu» aux éditions Grasset. «Je suis musicienne et c’est la première fois que j’aborde frontalement la musique dans un de mes romans. Je suis donc d’autant plus touché de recevoir un prix sous le signe de Charles Aznavour. Le Grand feu raconte ce que c’est d’être aimé, heureux, quitté… Comme Aznavour» Léonor de Récondo
Le Grand Feu nous parle d’amour, adolescent et incandescent, dans la Venise du 18e siècle et plus précisément dans une institution, où la musique est enseignée à son plus haut niveau. «Une sensualité formidable, une musicalité mémorable», confie Jacques Terzian, membre fondateur du prix. L’amour et la musique sont indissociables de l’univers d’Aznavour, comme le souligne Elisabeth Moreno «ce magnifique roman remplit tous les critères du prix Aznavour».
Le jury a remis la promesse d’une donation de 5.000 euros à la lauréate et lui a proposé de faire partie du futur jury pour l’édition 2025. La remise du Prix fût célébrer durant un moment de musique et de convivialité, à la date anniversaire de naissance de Charles Aznavour à Paris. L’Association Aznavour pour l’Amour assurera la promotion de l’œuvre et de l’auteur sur la scène littéraire française durant l’année qui vient.
«Le grand feu, c’est celui qui m’anime, et me consume, lorsque je joue du violon et lorsque j’écris» Léonor de Récondo
En 1699, Ilaria Tagianotte naît dans une famille de marchands d’étoffes, à Venise. La ville a perdu de sa puissance, mais lui reste ses palais, ses nombreux théâtres, son carnaval qui dure six mois. C’est une période faste pour l’art et la musique, le violon en particulier. À peine âgée de quelques semaines, sa mère place la petite Ilaria à la Pietà. Cette institution publique a ouvert ses portes en 1345 pour offrir une chance de survie aux enfants abandonnées en leur épargnant infanticides ou prostitution. On y enseigne la musique au plus haut niveau et les Vénitiens se pressent aux concerts organisés dans l’église attenante. Cachées derrière des grilles ouvragées, les jeunes interprètes jouent et chantent des pièces composées exclusivement pour elles.
Ilaria apprend le violon et devient la copiste du maestro Antonio Vivaldi. Elle se lie avec Prudenza, une fillette de son âge. Leur amitié indéfectible la renforce et lui donne une ouverture vers le monde extérieur. Le grand feu, c’est celui de l’amour qui foudroie Ilaria à l’aube de ses quinze ans, abattant les murs qui l’ont à la fois protégée et enfermée, l’éloignant des tendresses connues jusqu’alors. C’est surtout celui qui mêle le désir charnel à la musique si étroitement dans son coeur qu’elle les confond et s’y perd. Le murmure de Venise et sa beauté sont un écrin à la quête de la jeune fille : éprouver l’amour et s’élever par la musique, comme un grand feu.
Léonor de Récondo est née en 1976 dans une famille d’artistes, mère peintre et père sculpteur. Violoniste, elle a enregistré de nombreux disques et s’est produite en France et à l’étranger, en particulier dans des ensembles dédiés à la musique baroque. Elle a fondé l’ensemble L’Yriade, spécialisé dans le répertoire des cantates des XVIIe et XVIIIe siècles. Écrivaine, elle est l’autrice de huit romans dont Amours (2015, Grand Prix RTL-Lire et Prix des Libraires), Point cardinal (2017, Prix du roman des étudiants France Culture- Télérama), La Leçon de ténèbres (2020, prix Ève Delacroix de l’Académie française), et Revenir à toi, (Grasset, 2021, LGF, 2022).
La sélection 2024
- En vérité, Alice de Tiffany Tavernier (Sabine Wespieser éditeur)
- L’amour de François Bégaudeau (Éditions Verticales)
- Le grand feu de Léonor de Récondo (Grasset)
- Tendre Hiver de Jérôme d’Astier (Éditions Arléa)
La présélection 2024
- Ce que je sais de toi d’Éric Chacour (Éditions Philippe Rey)
- En vérité Alice de Tiffany Tavernier (Sabine Wespieser éditeur)
- Je t’aime de Romain Sardou (XO Éditions)
- L’amour de François Bégaudeau (Éditions Verticales)
- Le grand feu de Léonor de Récondo (Grasset)
- Neuf rencontres et un amour de Jérôme Attal (Fayard)
- Son odeur après la pluie de Cédric Sapin-Defour (Stock)
- Souviens-toi de ne pas mourir sans avoir aimé de Marc Alexandre Oho Bambe (Calmann-Lévy)
- Tendre Hiver de Jérôme d’Astier (Éditions Arléa)
- Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andrea (L’Iconoclaste)
La lauréate Mai 2023
Réunis le 22 mai à l’Hôtel Particulier à Montmartre, les membres de notre jury ont annoncé le nom de l’heureuse lauréate 2023.
La majorité des voix se sont portées sur le premier roman de :
Perrine Tripier
Les guerres précieuses
Chez Gallimard
Le jury a remis la promesse d’une donation de 5.000 euros à la lauréate et lui a proposé de faire partie du futur jury pour l’édition 2024. La remise du Prix fût célébrer durant un moment de musique et de convivialité, à la date anniversaire de naissance de Charles Aznavour à Paris. L’Association Aznavour pour l’Amour assurera la promotion de l’œuvre et de l’auteur sur la scène littéraire française durant l’année qui vient.
Hantée par un âge d’or familial, une femme décide de passer toute son existence dans la grande maison de son enfance, autrefois si pleine de joie. Pourtant, il faudra bien, un jour ou l’autre, affronter le monde extérieur. Avant de choisir définitivement l’apaisement, elle nous entraîne dans le dédale de sa mémoire en classant, comme une aquarelliste, ses souvenirs par saison. Que reste-t-il des printemps, des étés, des automnes et des hivers d’une vie ?
Perrine Tripier est originaire de Saint-Junien en Haute-Vienne. Elle est diplômée M2 de littérature en 2021 à l’Université de Rennes. Elle est professeur de lettres dans un lycée en Bretagne. Perrine Tripier a vingt-quatre ans. Les guerres précieuses est son premier roman.
La sélection avril 2023
Pour sa première édition, le Prix Aznavour des Mots d’Amour* récompensera le 22 mai prochain l’auteur d’un ouvrage (roman, récit ou poésie) écrit en langue française.
Réunis le 11 avril dernier, pour certains à distance, les membres de notre jury**ont sélectionné 4 finalistes parmi les 9 ouvrages proposés par notre Comité de lecture.
De l’avis du jury, présidé par Mischa Aznavour, cette sélection se distingue par la grande variété des sujets et des styles, passés par le prisme de l’amour.
Elle témoigne de la vivacité des créations manuscrites actuelles pour traiter le sujet omniprésent dans la littérature française, l’amour.
Les ouvrages choisis résonnent en outre avec le corpus de Charles Aznavour, qui inspire le prix, ses valeurs et sa vision.
Les oeuvres retenues sont le reflet d’un questionnement profond des sujets amoureux et évoquent la nécessité depuis toujours renouvelée de décrypter nos élans, d’expliquer nos comportements et d’analyser les codes qui régissent nos rapports amoureux, quels qu’ils soient.
La majorité des voix se sont donc portées sur 4 ouvrages, tout en louant la qualité de chacune des oeuvres en lice.
“Chacun des ouvrages en compétition aurait pu être primé ! » s’est exclamé le Secrétaire Général du prix lors du déjeuner de débat.
Choix difficile mais qui expose clairement notre volonté de proposer à lire des témoignages contemporains, même lorsque l’action se situe hors-temps, comme avec « Les 4 vies d’un amour» de Mathieu Terence, ode voyageuse et posthume à l’aimée – ou hors-corps, comme avec « Les Guerres précieuses” de Perrine Tripier, évoquant les amours dépendantes d’une fille devenue femme pour sa maison, symbole de l’amour des siens et du monde.
Les finalistes nominés sont
« Les douleurs premières », Julien Birban (Éditions Héloïse d’Ormesson)
« L’aimante », Fabienne Pascaud (Stock)
« Les quatre vies d’un amour », Mathieu Terence (Grasset)
« Les guerres précieuses », Perrine Tripier (Gallimard)
Le jury désignera le lauréat en mai prochain. La remise du Prix se fera le 22 mai 2023, en marge de l’anniversaire de naissance de Charles Aznavour à Paris. L’Association Aznavour pour l’Amour*** assurera ensuite sa promotion sur la scène littéraire française durant une année entière.